Des notes, mes notes et vous!
Pour écrire mes chroniques, je fais souvent un enregistrement pense-bête sur un appareil bien utile pour me souvenir de tout ce qui me passe par la tête. Et je peux vous assurer qu’il y en a qui passe là-dedans…
Mais le truc assez énervant quand je me réécoute, c’est ma voix… Pourtant beaucoup me disent qu’elle est agréable, mais moi, je ne peux pas me l’entendre en musique.
En m’écoutant il y a toujours quelque chose qui me dérange. Soit je la trouve trop lente ou encore trop rapide. Parfois je n’aime pas son intonation ou son rythme. Et parfois mes tournures de phrases me font sourire tant elles sont volatiles.
Pourtant tous les moyens sont bons pour laisser un mémo : la voix, l’ordinateur ou les sacro-saints pense-bêtes. Et bien au gré de mes envies me voici utiliser toutes les possibilités high-tech mises à ma disposition pour me souvenir de toutes ces choses farfelues qui me traversent l’esprit.
Ai-je finalement choisi le bon médium de communication pour mes pense-bêtes ? Car finalement plutôt que d’écrire ce que je me dicte, je passe mon temps à m’autocritiquer et finalement je ne garde que 5% de toutes ces idées lancées n’importe quand ; le jour, la nuit, avant de dormir, au saut du lit ou même pendant mes nuits agitées par des rêves là aussi, tous aussi farfelus que moi…
Bref, toutes ces notes laissées un peu partout tissent chaque semaine une chronique plus ou moins intéressante mais en tout cas une chronique, une idée plus exactement reflétant mon humeur ou mon état d’esprit.
Et vous les lisez peut-être ponctuellement ou peut-être rarement ou bien encore vous faites parti de cette centaine de personnes qui se sont abonnés à mon push-mail pour être informé de la parution de chacune d’entre elles.
Bien souvent je me demande si finalement elles sont comprises (et si oui dans quels sens) ces chroniques ?! Sont-elles appréciées, ignorées détestées ?
Le problème du Web c’est ça justement… Ne pas savoir ce que celles et ceux qui les lisent en pensent. Et surtout si elles aident ou font voir les choses différemment à celui qui les lit.
Aujourd’hui, je n’ai que des statistiques impersonnelles de ceux qui viennent ou passent sur mon site. Mais je vois que la centaine de visiteurs journaliers est passée, a vu et surtout a lu ce que je pense de la vie des gays, de ma vie, de ces comparaisons que trop souvent l’on a en nous et que très rarement on lit…